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Gouvernance et développement durable au Québec

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Gouvernance et développement durable au Québec

Archives de Catégorie: Montréal

Notre fleuve et notre économie risquent de faire les frais des changements climatiques

11 mardi Oct 2011

Posted by Paul-André Martineau in Affaires intergouvernementales canadiennes, Écologie, Économie, Écosystèmes, environnement et parcs, Capitale-Nationale, Commerce, Développement économique, travail et emploi, Gouvernance, Montréal, Régions du Québec, Relations internationales, Santé, sport et alimentation, Société

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Économie, Changements climatiques, Eau, Fleuve Saint-Laurent

Je ne me lasserai jamais de mentionner qu’il n’y a rien de plus économique que l’environnement.  On sait que le réchauffement planétaire est actuellement le problème environnemental le plus médiatisé.  Le CO2 est, à cause de sa quantité émise, le principal responsable de l’accentuation du phénomène.  Sa concentration dans l’atmosphère s’accroît de 0,5% par année de telle sorte qu’il a maintenant atteint une concentration de 389 ppm [1] alors qu’elle était à peine de 280 ppm à la fin du 18e siècle.

Les effets des changements climatiques varieront d’une région à l’autre.  Or, pour le bassin versant des Grands Lacs-Saint-Laurent, il est possible que l’on assiste à une augmentation de la température de 4,5 degrés Celsius d’ici 2055 [2].  Bien que cette variation de la température sera davantage sentie en hiver qu’en été, les canicules (épisodes de faibles précipitations et de forte évaporation) seront encore davantage fréquentes et longues.  Cette élévation de la température occasionnera une hausse du taux d’évaporation et une perte d’humidité des sols.  Une réduction du ruissellement des eaux s’ensuivra occasionnant une baisse du niveau de l’eau des Grands Lacs de 0,5 mètre à 1,0 m.  Ces lacs étant en amont du fleuve, notre majestueux fleuve risque d’avoir un débit diminué de 20%.

CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES ET SANITAIRES POUR MONTRÉAL ET QUÉBEC

Ces impacts d’une baisse du niveau de l’eau du fleuve seront importants tant sur l’environnement, sur l’économie que sur la société québécoise.  Les effets sur l’environnement sont systémiques et montrent que tout a une influence sur tout.

  • Le port de Montréal sera affecté par la baisse du niveau d’eau du fleuve.  Déjà, à certaines occasions, des bateaux laissent une partie de leur cargaison au port de Québec parce que le fleuve n’est plus assez profond pour les conduire jusqu’au port de Montréal. À certaines périodes, une baisse de 1 cm du niveau de l’eau du fleuve oblige les bateaux à diminuer leur chargement de 60 tonnes de vrac [3].  On prévoit une hausse des coûts du transport maritime de 15 à 30%.  100 millions de tonnes de marchandises sont transportées par bateau sur le fleuve dont 20 millions sont manutentionnées au port de Montréal [4]. Il est le troisième port de conteneurs en importance de l’est de l’Amérique du Nord et il est une importante fenêtre du Québec sur le monde.
  • La navigation commerciale et de plaisance sera fortement affectée.  Des portions du fleuve ne seront plus navigables.
  • La ville de Québec risque de vivre un potentiel problème avec son eau potable.  Le niveau des océans montera et celui du fleuve baissera.  Conséquence?  L’eau salée pénétrera plus à l’ouest dans le fleuve pouvant occasionner des problèmes d’alimentation en eau potable pour la communauté urbaine de Québec [5].
  • L’écosystème du Lac Saint-Pierre qui, en plus d’être une réserve de la biosphère de l’UNESCO, est également la plus importante héronnière en Amérique du Nord, sera fragilisé.

DES CHICANES POLITIQUES À PRÉVOIR

De nouvelles considérations politiques seront à prévoir également.  La situation du fleuve au Québec dépendra, encore davantage, de décisions qui seront prises ailleurs. Soulignons le barrage Moses-Saunders à Cornwall qui régularise le niveau d’eau du lac Ontario et qui, donc déjà, influe sur le débit du fleuve Saint-Laurent.  Si on veut maintenir le niveau d’eau du lac Ontario, que voudra-t-on faire et quelles seront les conséquences pour le fleuve?  Les décisions s’y rapportant prendront alors toute leur importance.

Également la Commission mixte internationale qui est un organisme américano-canadien formé en vertu du Traité des eaux limitrophes Canada-USA ratifié en 1909 et qui a pour mandat de prévenir et de résoudre de potentiels conflits entre les deux pays relativement à l’utilisation et à la qualité des eaux bordant les deux pays. Le Québec s’y fera-t-il bien entendre?

QUE FAIRE?

Ce problème est complexe et révélateur de l’impossibilité d’une stricte indépendance des pays sur la planète.  Que les Canadiens et les Québécois deviennent les apôtres du développement durable au cours des prochains mois, cela ne suffira pas à transformer de manière importante la situation car le changement climatique est un problème global. Cependant, nous devrions nous assurer de respecter deux éléments: montrer que nous sommes exemplaires dans cette lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et travailler pour avoir des finances publiques saines et solides car nous aurons plusieurs mesures d’adaptation et de mitigation à mettre en branle pour amoindrir le choc.  Ce choc et bien d’autres provenant de plusieurs problématiques environnementales à venir.

———-
[1] http://co2now.org
[2] Environnement Canada. – Le Saint-Laurent et le réchauffement climatique. – http://www.ec.gc.ca/stl/default.asp?lang=Fr&n=4BF0EF0C-1
[3] Transports Québec. – Niveaux d’eau du Saint-Laurent. –
http://www.mtq.gouv.qc.ca/portal/page/portal/ministere/ministere/environnement/changements_climatiques/adapter_transports_impacts_changements_climatiques/niveaux_eau_saint-laurent
[4] Site web du Port de Montréal: http://www.port-montreal.com/documents/fr_15_1.pdf
[5] NORMANDIN, Pierre-André. – L’état des Grands Lacs préoccupe Labeaume dans Le Soleil – 15 décembre 2009.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/200912/14/01-931050-letat-des-grands-lacs-preoccupe-labeaume.php

Autre source:

D’Arcy, Bibeault et Raffa. – Changements climatiques et transport maritime sur le Saint-Laurent: étude exploratoire d’options d’adaptation. – Réalisé pour le Comité de concertation navigation du Plan d’action Saint-Laurent. – 2005. – 139 pages.
http://www.ec.gc.ca/Publications/8F345098-650B-45F0-BB9C-C956112A321B%5C2005_Etude_expl_options_adaptation_f.pdf

Les 2 photos proviennent de Bonjour Québec, le site touristique officiel du gouvernement du Québec.

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S’enrichir collectivement en investissant dans le transport en commun

04 mardi Oct 2011

Posted by Paul-André Martineau in Économie, Développement économique, travail et emploi, Lanaudière, Laurentides, Laval, Montérégie, Montréal, Régions et municipalités, Transport

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Économie, pollution, Santé, Transport

Bouchon de circulation

Les bouchons de circulation coûtent chers (cliquez sur l'image pour un article sur Cyberpresse)

En collaboration avec SECOR, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain a réalisé une étude sur la valeur économique du transport en commun dans la région métropolitaine de Montréal qui compte 5 régions administratives du Québec: Lanaudière, Laurentides, Laval, Montérégie et Montréal (cliquez ce lien pour obtenir l’étude).  Les chiffres sont éloquents: tout le monde, usagers et non usagers du transport en commun, bénéficieraient d’un investissement massif dans ce type de transport.  Voici les principaux chiffres de cette étude qui montre qu’il est possible de proposer d’importants projets économiques verts.

LA RÉGION MÉTROPOLITAINE DE MONTRÉAL
Cette grande région représente environ 46% de la population québécoise.  On y trouve également 46% des emplois et 49% de l’activité économique du Québec.  Chaque jour, 8 millions de déplacements s’y font dont 2 millions lors de l’heure de pointe du matin.  Durant la journée, 19% des déplacements sont effectués en transport en commun alors que 23% des 2 millions de déplacements du matin le sont avec ce type de transport. Or, la mauvaise fluidité de la circulation coûte très chère à l’ensemble des citoyennes et citoyens du Québec.  Si on ne fait rien, la situation va s’aggraver.  De 2006 à 2031, on prévoit une croissance démographique de la grande région métropolitaine de 750 000 personnes.  Cette croissance proviendra beaucoup des zones périphériques de Montréal, ce qui exigera davantage de mobilité et occasionnera encore un plus grand nombre de déplacements quotidiens.

LES BÉNÉFICES D’UN TRANSPORT EN COMMUN ATTRACTIF ET EFFICACE
Si nous avions un transport en commun attractif et efficace, qu’est-ce que ça pourrait signifier point de vue économique pour le Québec?  L’étude y va de chiffres qui parlent d’eux-mêmes: diminution des coûts économiques de la  congestion routière, augmentation des retombées économiques au Québec, diminution des accidents de la route, diminution de la pollution,  augmentation de la valeur foncière des immeubles environnants les lieux de transport en commun, augmentation de la sécurité et de la santé publique.  Voyons quelques-uns de ces chiffres.

DIMINUTION DES COÛTS ÉCONOMIQUES DE LA CONGESTION ROUTIÈRE
Le coût global annuel de la congestion routière est estimée à 1,4 milliard de dollars (1,4G$) dans la région métropolitaine de Montréal, soit l’équivalent de 1% du PIB de Montréal en pure perte. On y compte le retard des camions de marchandises, le gaspillage du temps des travailleurs, la perte économique considérable d’une société moins productive parce qu’emprisonnée à faire du surplace.  L’étude évalue que si la part de déplacements en transport en commun pouvait augmenter de 3%, la diminution des coûts de la congestion routière serait de 63,8M$ par année.

AMÉLIORATION DE LA BALANCE COMMERCIALE DU QUÉBEC
Au Québec, on ne produit pas de pétrole ni d’automobiles.  Conséquemment, 15 milliards de dollars (15G$) sortent annuellement du Québec pour l’étranger afin d’acheter ces produits alors que le Québec est producteur et exportateur d’équipement de transport en commun (pensons à Bombardier et à Novabus).

Les 10 premiers produits d'importation du Québec

Page 24 de l'étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (cliquez sur l'image pour une meilleure lecture)

C’est donc dire que si nous réussissons à diminuer ce 15G$, la différence sera une somme qui pourra être consacrée à l’achat de produits et services davantage locaux.  L’étude montre que le transport en commun a un impact sur l’économie québécoise 3 fois supérieur à celui du transport privé.  10M$ dépensés en transport en commun n’a pas les mêmes retombées économiques que 10M$ dépensés pour le transport privé. Il est 3 fois plus avantageux dans le premier cas que dans le second.

POUVOIR D’ACHAT ACCRU DES MÉNAGES ET INJECTION D’ARGENT DANS L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE
Pour un ménage, le transport en commun est 3 fois moins coûteux que le transport privé automobile.  En effet, le coût moyen d’utilisation individuel du transport en commun est de 0,16$ du kilomètre (km) dans la grande région métropolitaine.  Ce coût est de 0,47$ du km pour celles et ceux qui possèdent une voiture qu’ils utilisent régulièrement.  Si on enlève les coûts fixes de la voiture pour évaluer les frais variables, le coût moyen d’utilisation d’une voiture pour 1 kilomètre est de 0,23$/km.  En d’autres termes, un usager du transport en commun paye, toujours en moyenne, 0,16$/km pour ses déplacements; le propriétaire d’une voiture paye 0,47$/km; et le propriétaire d’une voiture qui laisse son véhicule chez lui pour prendre le transport en commun paye 0,23$/km.  Le transport en commun permet à l’ensemble des ménages qui l’utilisent d’avoir 800M$ de plus dans leur bourse, cette somme pouvant être affectée à d’autres dépenses personnelles ayant des impacts économiques de 20% supérieurs à ceux des dépenses liées au transport privé.

LES ORGANISMES DE TRANSPORT EN COMMUN INJECTENT MASSIVEMENT DE L’ARGENT DANS L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE
Pour payer leurs frais d’exploitation du transport, leurs frais d’entretien des véhicules et d’installations ainsi que leurs achats de produits et services, les organismes de transport en commun des 5 régions administratives injectent 1,8G$ dans l’économie québécoise.

DIMINUTION DU COÛT ÉCONOMIQUE DES ACCIDENTS DE LA ROUTE
En 2009, les accidents de la route dans la grande région a coûté à la société québécoise 1,38G$ (406M$ en valeur de production perdue, 209M$ en indemnisation et coûts de santé remboursés par la SAAQ, 764M$ en réparation des dommages matériels).  On estime que le transport en commun occasionne 10 fois moins de coûts d’accidents que le transport automobile.

ET BIEN D’AUTRES AVANTAGES…
À ces avantages économiques, ajoutons la valorisation foncière des immeubles près des sites de transport en commun et la diminution des coûts liés à la pollution atmosphérique qui a une incidence importante sur la santé et la qualité de l’environnement (les émissions polluantes sont 3,6 fois moins importantes et les émissions de CO2 sont 2 fois moins importantes en transport en commun qu’en transport automobile).   À ce sujet d’ailleurs, on peut consulter le rapport de la Direction de santé publique de Montréal qui prouve, chiffres à l’appui, que le transport est aussi une question de santé (cliquez ce lien pour le rapport du DSP).

Voilà un projet économique qui devrait être rassembleur et intéresser aussi bien les utilisateurs que les non utilisateurs du transport en commun.

—–

Chambre de commerce du Montréal métropolitain – Le transport en commun: au coeur du développement économique de Montréal (une étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain réalisée en collaboration avec SECOR) – Novembre 2010. – Pour y accéder, ce lien.

Direction de santé publique (Agence de la Santé et des Services sociaux de Montréal). – Le transport urbain, une question de santé (rapport annuel 2006 sur la santé de la population montréalaise). – 132 pages. – Pour y accéder, ce lien.

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